L’Eden a son Eve, l’Odyssée sa sirène. Pour séduire les hommes, les perdre et les dévorer, l’une joue du serpent, l’autre de la flûte. Que n’excuse pas la mythologie pour autoriser les mâles à aller voir ailleurs comment le monde est fait ? Pauvres de nous, si fragiles et si prompts à nous laisser égarer. Qui perd ? qui gagne, dans ce jeu troublant de la séduction? Orphée et les poètes? Les sculpteurs et les peintres? Tous ceux qui jouent du mythe, sur leur lyre ou leur guitare, comme Renaud ? “C’est pas l’homme qui prend la mer , c’est la mer qui prend l’homme.”
Sûrement .Tatatin !
M T