Galettes de papiers journaux broyés, comme les nouvelles qu'ils apportent, une fois passée la nouvelle nouvelle. Parfois, y surnagent encore, ici ou là, entre les couleurs criardes d'une pub pilonnée, quelques- unes des lettres en vermicelle qui ont composé la soupe dont on se repaît. Infiniment.
Que reste-t-il de l'info brûlante?
Une âme desséchée comme une terre sans eau et, aussi, ces galettes à la colle, comme autant de cataplasmes indigestes sur nos estomacs gavés et nauséeux, tartinées comme des bouses sur du grillage à poule. De celui qui ferme le poétique poulailler de nos mythologies lénifiantes.
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